Burnout among Hospital Pharmacists: Prevalence, Self-Awareness, and Preventive Programs in Pharmacy School Curricula Journal Articles uri icon

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  • Background: Clinician burnout is a work-related syndrome characterized by emotional exhaustion, depersonalization, and reduced personal accomplishment. It is associated with reduced quality of care, as well as the occurrence of medical errors and mental illness. Although burnout has been extensively studied in populations of physicians and nurses, there is limited research assessing burnout in pharmacists and their exposure to burnout-related education. Objectives: To determine the prevalence of burnout and its associated risk factors among hospital pharmacists and to explore the status of preventive programs in pharmacy school curricula. Methods: A cross-sectional online survey was conducted with hospital pharmacists working in the province of Ontario, Canada. Respondents completed the Maslach Burnout Inventory (MBI) and responded to questions about career characteristics and professional satisfaction. A multivariable regression analysis was used to determine factors independently associated with burnout. In addition, all pharmacy schools in Canada were surveyed electronically about their burnout-prevention curricula. Results: Of 2465 hospital pharmacists in Ontario, 270 responded (11% response rate). Most respondents were women (77% [195/252]) and were working full-time (90% [227/252]), with a substantial proportion working in the acute care setting (39% [96/246]). The burnout rate was 61.1% (165/270; 95% confidence interval 55.5%–66.8%). Factors independently associated with burnout were dissatisfaction with work–life balance (odds ratio [OR] 2.62, p = 0.005) and feeling that contributions were unappreciated (OR 2.60, p = 0.019). Of those whose MBI score indicated burnout, 23% (36/158) were not aware of experiencing burnout. All 10 Canadian pharmacy schools responded to the survey, with 9 (90%) reporting that they did not have burnout-prevention curricula; however, 8 (80%) reported interest in incorporating such material. Conclusions: The rate of burnout among hospital pharmacists in Ontario was high, and preventive action is needed. Opportunities exist to both improve pharmacists’ resilience at the undergraduate level and reduce institutional stressors in the workplace. RÉSUMÉ Contexte : L’épuisement professionnel du clinicien est un syndrome lié au travail qui se caractérise par une fatigue émotionnelle, une dépersonnalisation et l’amoindrissement des réalisations personnelles. Il est associé à la réduction de la qualité des soins, à la survenance d’erreurs médicales et à la maladie mentale. Bien que ce sujet ait fait l’objet d’études approfondies dans les populations de médecins et d’infirmiers, les recherches qui se penchent sur l’épuisement des pharmaciens et la possibilité qui leur est offerte de bénéficier de formations relatives à l’épuisement sont limitées. Objectifs : Déterminer la prévalence du surmenage professionnel et des facteurs de risque qui lui sont associés parmi les pharmaciens d’hôpitaux et examiner les programmes de prévention dans les formations en école de pharmacie. Méthode : Une enquête transversale en ligne a été menée auprès des pharmaciens hospitaliers travaillant en Ontario, au Canada. Les répondants ont rempli le Maslach Burnout Inventory (MBI) [Evaluation du syndrome de l’épuisement professionnel de Maslach] et répondu à des questions portant sur les caractéristiques d’emploi et la satisfaction professionnelle. Une analyse de régression multivariable a permis de déterminer les facteurs indépendamment associés à l’épuisement. De plus, une enquête électronique portant sur le programme de prévention de l’épuisement a été menée dans toutes les écoles de pharmacie au Canada. Résultats : Sur les 2465 pharmaciens d’hôpitaux en Ontario, 270 ont répondu (taux de réponse de 11 %). La plupart des répondants étaient des femmes (77 % [195/252]) travaillant à temps plein (90 % [227/252]); une part importante travaillait dans un environnement de soins aigus (39 % [96/246]). Le taux d’épuisement était de 61,1 % (165/270, intervalle de confiance 95 % 55,5 %-66,8 %). Les facteurs indépendamment associés à l’épuisement étaient l’insatisfaction liée à l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle (rapport de cotes [RC] 2,62, p = 0,005) et l’impression d’un manque d’appréciation de sa contribution (RC 2,60, p = 0,019). Parmi les personnes dont le score MBI indiquait un épuisement professionnel, 23 % (36/158) ne savaient pas qu’elles en étaient victimes. Les dix écoles de pharmacie canadiennes ont répondu à l’enquête et neuf (90 %) ont rapporté ne pas avoir de programme axé sur la prévention de l’épuisement professionnel, cependant, huit (80 %) ont montré leur intérêt pour un tel programme. Conclusions : Le taux d’épuisement professionnel parmi les pharmaciens d’hôpitaux en Ontario était élevé et des actions préventives sont nécessaires. Les possibilités existent pour améliorer la résilience des pharmaciens au niveau du premier cycle universitaire et réduire les facteurs de stress institutionnels sur le lieu de travail.

publication date

  • 2021