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Introduction Dans cette étude, nous examinons la fréquence des enquêtes conjointes menées par les services de protection de l’enfance et les services de police dans les cas d’abus sexuels en comparaison des autres types de maltraitance. Nous examinons également les associations, dans les enquêtes conjointes, entre les caractéristiques relatives à l’enfant, celles relatives au pourvoyeur de soins de l’enfant, celles relatives aux mauvais traitements eux-mêmes et celles relatives à l’enquête, en nous intéressant plus particulièrement aux enquêtes sur les abus sexuels.
Méthodolgie Nous avons analysé par régression logistique les données de l’Étude canadienne sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants 2008.
Résultats D’après les données, les enquêtes conjointes portent en premier lieu sur les abus sexuels (55 %), puis sur la violence physique, la négligence et la violence psychologique. La corroboration des mauvais traitements, les mauvais traitements graves, le placement, l’intervention des tribunaux de la jeunesse et l’orientation d’un membre de la famille vers des services spécialisés sont plus fréquents quand les services de police participent à l’enquête.
Conclusion Cette étude vient bonifier l’information limitée dont on dispose sur les corrélats des enquêtes conjointes menées par les agences de protection de l’enfance et les services de police. D’autres recherches devront être effectuées pour déterminer l’efficacité de ces enquêtes conjointes.