Movers and stayers: mobility patterns among senior public servants in Canadian provinces Journal Articles uri icon

  •  
  • Overview
  •  
  • Research
  •  
  • Identity
  •  
  • Additional Document Info
  •  
  • View All
  •  

abstract

  • Abstract: There has developed in Canada a well‐established literature on bureaucratic elites at the federal level. There has not, however, been a systematic study of bureaucratic elites at the provincial level. While individual scholars have studied particular provincial governments, there have been few studies that covered more than one province. This paper, which analyses a census of assistant deputy ministers and deputy ministers in every Canadian province between 1988 and 1996, considers the mobility of these top two levels of the senior public service. The findings indicate that there has only been a slight decline in the number of senior public servants as governments have downsized. The findings also show that, unlike at the federal level, there is limited mobility among these senior public servants, with roughly one‐third of them changing each year. In some provinces, mobility levels increase slightly in the year after an election. Levels of mobility and changes in the number of senior public servants also vary across provinces, but there is no pattern based on the size of the province. Finally, there are important differences in the mobility depending on the type of department. In particular, in departments where there is a core knowledge or skill, mobility levels are much lower than in departments that lack such a core. These findings throw some light on the difficulties provinces may have in solving some of their more intractable policy problems.Sommaire: Il existe au Canada une bibliographie solidement implantée concernant les elites bureaucratiques au niveau fédéral. Il n'y a pas eu, par contre, d'étude systématique concernant les élites bureaucratiques au palier provincial. Des chercheurs ont analysé un gouvemement provincial à la fois mais peu d'études ont examiné plus d'une province à la fois. Dans cet article, qui analyse un recensement de sous‐ministres adjoints et de sous‐ministres dans chaque province du Canada entre 1988 et 1996, nous examinons la mobilité des ces deux niveaux supérieurs du fonctionnariat. Face aux réductions d'effectifs gouvernementaux, le déclin du nombre de hauts fonctionnaires semble avoir été léger. On constate aussi que, à l'encontre du palier fédéral, il y a une mobilité limitée chez ces derniers, environ un tiers changeant chaque année. Dans certaines provinces, le taux de mobilité augmente légèrement l'année qui suit une élection. Les taux de mobilité et l'évolution du nombre de hauts fonctionnaires varient aussi d'une province à l'autre, mais la taille de la province ne semble pas être un facteur déterminant. Enfin, il y a des écarts de mobilité importants selon le type de ministère. Notamment, les ministères exigeant des connaissances ou des aptitudes particulières ont des taux de mobilité très inférieurs à ceux des autres. Ces constatations mettent en relief les difficultés auxquelles peuvent se heurter les provinces lorsqu'elles essaient de régler certains de leurs problèmes les plus ardus en matière de politiques.

publication date

  • June 2000