Need for a Randomized Controlled Trial of Stress Ulcer Prophylaxis in Critically Ill Children: A Canadian Survey Journal Articles uri icon

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  • <p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background:</strong> Stress ulcer prophylaxis is commonly used in pediatric critical care, to prevent upper gastrointestinal bleeding. The most frequently used agents are histamine-2 receptor antagonists (H2RAs) and proton pump inhibitors (PPIs). The risk–benefit ratio for stress ulcer prophylaxis is uncertain, because data from randomized clinical trials (RCTs) on the effectiveness and harms of prophylaxis in children are limited.</p><p><strong>Objective:</strong> To describe the views of Canadian pediatric intensivists about a future RCT of stress ulcer prophylaxis.</p><p><strong>Methods:</strong> We conducted an online survey of Canadian pediatric critical care physicians. We e-mailed information about the study and a link to a 10-item survey to 111 potential respondents, with 2 reminders for nonrespondents. We assessed the relationship between respondents’ characteristics and their views about the need for and potential participation in a trial using logistic regression and assessed regional differences using the 2 test.</p><p><strong>Results:</strong> The 68 physicians who replied (61% of potential respondents) had a median of 12 (interquartile range 5–20) years of experience. Fortyfour (65%) of the respondents stated that a large, rigorous RCT of stress ulcer prophylaxis in children is needed, and 94% (62 of 66) indicated that it should include a placebo group. The 3 most common designs suggested were a 3-arm trial comparing PPI, H2RA, and placebo (56% [37 of 66 respondents to this question]) and 2-arm trials comparing PPI with placebo (15% [n = 10]) and H2RA with placebo (8% [n = 5]). The 5 patient groups that respondents most commonly stated should be excluded (because they should not receive placebo) were children receiving acid suppression at home (66% [42 of 64 respondents to this question]) or corticosteroids (59% [n = 38]), those with severe coagulopathy or receiving extracorporeal membrane oxygenation (both 36% [n = 23]), and those with burns (31% [n = 20]). Most respondents indicated a willingness to participate in an RCT (64% [42 of 66 respondents to this question]), whereas some (29% [n = 19]) indicated that participation would depend on trial design or funding; only 8% (n = 5) were disinclined to participate.</p><p><strong>Conclusions:</strong> There is considerable interest in a placebo-controlled RCT of stress ulcer prophylaxis among pediatric critical care physicians in Canada, but consensus on key elements of the trial design is needed.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> La prophylaxie de l’ulcère de stress est fréquemment employée en soins intensifs pédiatriques afin de prévenir les saignements du tractus gastro-intestinal supérieur. Les agents les plus souvent employés sont les antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine (anti-H2) et les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Le rapport bénéfice-risque pour la prophylaxie de l’ulcère de stress est incertain, car les données provenant d’essais cliniques à répartition aléatoire (ECRA) sur l’efficacité et les dangers de la prophylaxie chez l’enfant sont peu nombreuses.</p><p><strong>Objectif :</strong> Décrire les points de vue des pédiatres intensivistes canadiens à propos d’un futur ECRA sur la prophylaxie de l’ulcère de stress.</p><p><strong>Méthodes :</strong> Nous avons réalisé un sondage en ligne auprès de médecins canadiens en soins intensifs pédiatriques. Nous avons envoyé par courriel de l’information sur l’étude, dont un lien menant au sondage en dix points, à 111 répondants potentiels et deux rappels à ceux n’ayant pas répondu d’emblée. Nous avons évalué, au moyen d’un modèle de régression logistique, les points de vue des répondants à propos de la nécessité d’un essai et de leur participation potentielle à celui-ci en fonction de leurs caractéristiques individuelles et, à l’aide d’un test de 2, les différences régionales.</p><p><strong>Résultats :</strong> Les 68 médecins (61 % des répondants potentiels) qui ont répondu avaient une médiane de 12 (écart interquartile de 5 à 20) années d’expérience. Quarante-quatre (65 %) des répondants indiquaient qu’il serait nécessaire de procéder à un important et rigoureux ECRA sur la prophylaxie de l’ulcère de stress chez l’enfant et 94 % (62 des 66 répondants) indiquaient que l’étude devrait comprendre un groupe placebo. Les trois plans expérimentaux les plus souvent suggérés étaient : un essai à trois groupes comparant les IPP, les anti-H2 et le placebo (56 % [37 des 66 répondants à cette question]), un essai à deux groupes comparant les IPP au placebo (15 % [n = 10]) et un essai à deux groupes comparant les anti-H2 au placebo (8 % [n = 5]). Les cinq groupes de patients que les répondants indiquaient le plus souvent comme ceux devant être exclus (parce qu’ils ne devraient pas recevoir de placebo) étaient : les enfants recevant un traitement de suppression de la sécrétion d’acide à la maison (66% [42 des 64 répondants à cette question]), ceux traités à l’aide de corticoïdes (59 % [n = 38]), ceux atteints d’une coagulopathie grave ou ceux traités par oxygénation extracorporelle sur oxygénateur à membrane (36 % chacun [n = 23]) et ceux souffrant de brûlures (31% [n = 20]). La plupart des répondants ont indiqué être prêts à participer à un ECRA (64% [42 des 66 répondants à cette question]), alors que certains (29 % [n = 19]) ont indiqué que leur participation dépendrait du plan de l’étude ou de son financement; seulement 8% (n = 5) n’étaient pas enclins à participer.</p><p><strong>Conclusions :</strong> On constate parmi les médecins canadiens en soins intensifs pédiatriques un intérêt marqué pour la tenue d’un ECRA comparatif contre placebo sur la prophylaxie de l’ulcère de stress, mais il est d’abord nécessaire d’obtenir un consensus sur les éléments clés du plan expérimental.</p>

publication date

  • 2017